Mosaïques
Passer de l’icône à la mosaïque peut apparaître étrange mais si notre regard se porte vers le portrait spirituel… la matière elle-même s’efface devant le mystère divin de la rencontre.
« A la base de l’écriture d’icônes, il y a la conviction que l’iconographe annonce le monde spirituel, bien que ce soit à travers des couleurs, des matières et des formes aux allures profondément humaines. Parce que le travail des iconographes se développe à l’intérieur de la vie de l’Église, qu’ils vivent une vraie vie spirituelle et s’en tiennent à des schémas iconographiques précis, l’image devient vraiment sacrée, lieu de rencontre avec le sujet représenté… La communauté ecclésiale requiert et reçoit l’icône de l’iconographe -sur divers supports comme la mosaïque, la peinture murale, la peinture sur bois- et l’accompagne par la prière dans son travail. »1
« L’iconographe n’est pas un artiste mais un serviteur de l’Église qui n’a d’autre but que d’exprimer la foi de l’Église avec vérité et beauté. »2
1 « Dieu entre Orient et Occident » François Bœspflug & Emanuela Fogliadini – Bayard 2017, p.97
2 « L’iconographe et l’artiste » J-Cl Larchet – Cerf 2008, p.14