Marie
Marie, elle-même, ne peut être honorée que dans l’ombre de son fils. Elle est vide d’elle-même pour être pleine de grâce, elle est, d’abord, l’Odighitria, « celle qui indique le chemin du bonheur. Elle est celle qui permet la compréhension du mystère du Christ et de l’Église » (Paul VI, clôture de la 3e cession de Vatican II) parce qu’elle est la « figure parfaite du disciple du Christ » et qu’en tant que telle, elle continue à mettre au monde le Christ.
(Le nouveau Théo – Mame – 2009 – p.911)
Marie est rarement seule dans les différentes représentations de Marie. Elle porte le plus souvent l’enfant Jésus. Elle est souvent habillée d’un manteau de couleur pourpre (couleur impériale) recouvrant une tunique bleue (symbolisant la condition humaine) :
- Vierge orante (avec quelquefois en médaillon l’enfant Jésus),
- Vierge Eleousa, Vierge de tendresse (joue contre joue avec son enfant),
- Vierge Hodighitria ( qui montre son enfant),
- Vierge Kardiotissa, qui tient Jésus de deux mains sur son cœur…